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La décision de Délubrone Saison 2, Chapitre 13

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Posté 22 janvier 2013 - 21:49

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~ La décision de Délubronne ~
Qu'il en soit ainsi...



De batailles en affrontements, de destructions en massacres, la guerre fait rage depuis plus de 40 années. Quarante années d’un conflit sans vainqueur, d’une opposition âpre et d’une influence globalisée. On conçoit maintenant fort bien le fait qu’une civilisation éprouve toutes les peines du monde à retenir et à transmettre tous les enseignements de son passé, glorieux ou désastreux. Les millénaires nécessaires à la construction de la Coalition sous sa forme moderne n’ont plus la moindre importance en ces jours troublés. Les images traumatiques de la Guerre des Hydres n’en ont pas plus. Dieu sait pourtant que ce sont des symboles très forts de l’Histoire, fondateurs et salvateurs. Malgré le combat acharné de quelques-uns pour ne pas livrer l’univers en pâture à la sauvagerie et aux armes, rien n’y fait. Et d’ailleurs il est trop tard dorénavant. Des millions de morts, des destructions massives d’installations, d’équipements, de vaisseaux et de villes. Aucune personne encore saine d’esprit ne pourrait imaginer que tous ces évènements peuvent être oubliés. Avec toute la bonne volonté dont ils font preuve, même les plus fervent partisans de la paix ont senti le vent tourner depuis bien des années déjà. Jamais ne seront pardonnées les invasions sauvages de Xercès, les exécutions de Qeros et autres accidents tragiques de cette période empruntée. Sans oublier la dévastation des batailles d’Arkos et le chaos de Gévaliane. Les affrontements sont allés bien trop loin pour qu’il soit encore possible de rebrousser chemin, tout simplement. Mais, soyons réalistes ; mettons-nous à la place des familles, aussi bien coalisées que croisées, qui ont perdu un proche, leur maison, ou leur vie. Comment réagiriez-vous si, après tant de chocs, on vous demandait du jour au lendemain de mettre de côté votre rancœur et d’accepter le retour dans votre vie de ceux qui vous ont confisqué ce que vous aimiez et chérissiez ? Je pense que vous seriez tous comme moi, avide de vengeance et de justice. De ce seul fait, on se rend compte à quel point notre éducation et nos valeurs ne sont que des artifices fragiles. En un revers de main, on peut s’en débarrasser et rendre à nos cœurs la violence et la sauvagerie de nos instants primitifs. C’est ce côté animal qui est sans nul doute à l’origine à la fois de notre plus grande force, et de notre principal faiblesse. La prospérité ne tient finalement pas grand-chose. Cela nous confère une force de conviction sans égale, un acharnement sans mesure, mais également un côté très noir que nous refoulons le plus possible. C’est tout aussi valable pour les Galéniens, les Dénériens et les Korros. Les Sells pensent et agissent différemment et les Séléris préfèrent se tenir à l’écart. Les temps sont durs, l’avenir, incertain. Même si depuis quelques temps la guerre est plus stratégique qu’active, il faut bien reconnaître qu’il ne faudrait qu’un petit rien pour embraser les cieux.

La situation n’est pas tout à fait désespérée mais les positions sont claires. Enfin, d’un côté au moins. Le discours tenu par Pire’ego à la fin de 5783 en a été l’un des symboles les plus forts. Il a clairement annoncé qu’il était hors de question d’abdiquer aussi simplement. Force est de reconnaître que le nombre d’issues à ce conflit diminue de jours en jours. Les Coalisés comprennent peu à peu qu’il n’y aura pas d’autre fin que la victoire ou la mort. De deux chose l’une. Soit les combats en cours et à venir permettent aux Coalisés de prendre l’ascendant, soit la domination des croisés s’installera, et ce à priori de manière durable. Mais la réconciliation tant espérée pendant des années n’aura pas lieu. Les Croisés de leur côté ont toujours leur optimisme avec eux. Bien plus que les Coalisés, ils ont la conviction profonde que leur idéologie prendra le pas. Malgré toute la persuasion dont on fait preuve leurs porte-paroles successifs, jamais les Croisés n’ont réussi à rallier des planètes à leur cause après le schisme initial. Ni la violence, ni le sang, ni l’horreur des combats, et encore moins leur philosophie, n’ont réussi à ébranler la Coalition, ne serait-ce qu’une seconde. Mais le sénat Croisé devient las de ces affrontements. Les plus grandes figures Croisées commencent à s’agacer en voyant l’enlisement de la guerre. Ils espéraient tous obtenir une victoire prompte et décisive dans les premières années de la guerre. Au départ, il ne souhaitait pas une victoire militaire, mais simplement un ralliement massif à leurs idéaux pour que la Coalition sous son ancienne forme prenne fin et laisse la place à un nouvel ordre plus dynamique. C’est presque toujours comme ça que se déroulent les guerres. On se dit d’abord que ce ne sont que de petites rixes sans envergure. Puis l’acharnement s’installe. Et on se convainc rapidement qu’il n’y a pas d’autres victoires que la victoire totale, l’annihilation. A un certain stade, même la capitulation ne pourrait pas assouvir la folie vengeresse qui s’empare des belligérants. Seul une observation extérieure permet d’aboutir à ce raisonnement car les personnes impliquées dans tant de haine ne sont même plus capables de se rendre compte de ce qu’ils font. Ils ont raison, l’ennemi a tort. C’est ainsi, pas autrement. Croisés autant que Coalisés sont maintenant allés bien trop loin pour pouvoir garder la raison et la lucidité nécessaire à régler les différends qui les opposent depuis tant d’années. Tous sentent venir la fin. Chacun de son hublot bien sûr. Mais il va sans dire que ça n’arrivera pas sans douleurs...

On est aujourd’hui en 5800. Le conflit stagne maintenant depuis bien des années. Vingt ans se sont écoulés depuis la bataille de Gévaliane, bien plus encore depuis la dernière grande victoire coalisée. Bien que le sénat de la Coalition ait répété son engagement envers la victoire au cours des derniers mois, aucune décision n‘a réellement confirmé cette volonté. Même chose du côté Croisé d’ailleurs. On se contente d’un mot, d’une phrase ou d’un discours rappelant que la guerre est présente. Mais rien d’autre ne se passe. La Coalition est toujours rythmée par l’enchaînement des séances extraordinaires du sénat, même si ce qu’il s’y passe depuis quelques temps est d’une banalité affligeante. Ce sont toujours les mêmes personnages, les mêmes discussions et les mêmes espoirs. On pourrait presque en dire autant côté croisé. C’est une guerre étrange qui se joue. Dans cette guerre-là, ce ne sont plus les vaisseaux ou les canons qui font la loi, mais le renseignement. Plus encore qu’auparavant même si on sait bien que la plupart des grands évènements du conflit reposent sur les services de renseignement des deux camps. Pourtant, l’entrée dans le 59ème siècle va tout changer. L’année 5800 marque un tournant dans l’Histoire. Pour la première fois depuis longtemps, le sénat Croisé au grand complet a décidé de la tenue d’un grand sommet sur la capitale croisée, Délubrone. Au cours de ce sommet qui doit se tenir durant une semaine, il est prévu d’aborder l’avenir. Autant les sommets du Sénat coalisé ne sont jamais secrets, autant ceux organisé sur Délubrone ne sont jamais découverts. La différence demeure dans l’efficacité des services de renseignements de chaque camp. Les agents secrets coalisés ne sont pas efficaces et manquent de flair. Ce n’est pas le cas de leurs homologues croisés qui parviennent, eux, à récolter des informations, parfois même jusqu’à des détails surprenant. Les Croisés sont conscients de l’avantage qu’ils ont dans ce domaine et Taronas, Directeur des renseignements croisés, est le mieux placé pour ça. Quelques-uns des plus hauts dignitaires Croisés, Taronas compris, ont la conviction que si le conflit reprenait à une intensité élevée, cet avantage stratégique leur permettrait de faire basculer les batailles aussi sûrement que brûlent les étoiles. Les sujets à l’ordre du jour de ce sommet, inédit côté croisé, est même resté secret jusqu’à son ouverture, de sorte que personne n’eut pu divulguer l’information. Plusieurs hauts responsables sont attendus à la tribune, dont Aktus Taronas évidemment, mais aussi le Commandant Arslan. D’autres personnalités moins en vue prendront aussi la parole pour étoffer les discussions qui seront menées dans l’enceinte dirigeante de Délubrone. Des rumeurs ont parcouru la population durant les quelques semaines précédant le sommet, mais comme aucune confirmation n’est arrivée, tous ces ragots se sont éteints aussi rapidement qu’ils sont apparus.

Nous sommes au début du printemps. Le soleil se lève aux premières heures du jour, sous le regard admiratif de Taronas. Il prend quelques minutes de quiétude du haut de son balcon, à l’approche de la journée qui s’annonce. Personne ne le sait encore, mais c’est de lui que viendront les décisions qui seront prises. Malgré la représentativité électorale, Taronas est devenu très influent depuis sa prise de fonction et il faut bien avouer qu’il pourrait commander à lui-seul l’ensemble du territoire croisé. C’est une heure plus tard à peine qu’on retrouve Taronas sur le parvis de l’assemblée de Délubrone, quelques minutes avant le lancement officiel du sommet. A son arrivée, il salue Arslan et son assistant Pirios. A vrai dire, Taronas ne sait probablement pas qui est ce Pirios. Peu de monde le sait. C’est l’officier de communication en chef du vaisseau amiral d’Arslan. Il lui est fidèle depuis des années, depuis sa prise de fonction en fait. Il a participé à toutes les batailles, toutes les opérations d’envergures depuis près de 50 ans. D’autres personnes les rejoignent. Ils discutent et plaisantent ensemble. L’atmosphère est très détendue en apparence et il semble que tous soient sûrs de leurs faits, de leurs forces et de leurs convictions. Il semble que les enjeux des débats à venir n’aient qu’un impact limité sur les humeurs de chacun alors même que c’est l’avenir qui est en question. Les sénateurs Hygrans et Fri’ida se joignent également à cette discussion légère ou il est étrangement question de la météo et de la rencontre de freeball de la veille. A l’instar des écoles d’antan, une sonnerie finit par retentir et le brouhaha s’estompa instantanément. Taronas et Arslan échangent un dernier regard avant d’entrer dans l’assemblée, lourd de sens. S’il avait été traduit en mots, on aurait pu y lire : « C’est maintenant que va se décider ce qu’il adviendra demain, reste à savoir lequel de nous deux aura raison ». La réunion à venir n’a pas pour objectif de définir si la croisade entamée il y a des années doit prendre fin, mais plutôt pour déterminer les actions à engager pour prendre un avantage ferme et définitif. Une fois tout le monde installé, c’est Arslan qui prit la parole le premier devant les représentants croisés, et en holodiffusion à travers tout le territoire. Ces récentes victoires militaires lui ont donné un poids non négligeable face à l’opinion publique d’abord, mais aussi face aux sénateurs :

« Sénateurs et Sénatrices, partisans de notre mouvement depuis ses premières heures,
Voici maintenant plusieurs années que nous nous opposons belliqueusement à la Grande Coalition. Nos idéaux n’ont pas variés d’un iota depuis notre scission alors même qu’à cette époque, nous ne pensions pas mener autre chose qu’une guerre idéologique, diplomatique et politique. Même face à l’ignorance, face à la négligence et au mépris, nous n’avions jamais envisagé la guerre comme une issue réaliste. Cependant, nous tous ici présent savons comment les choses ont évolué. N’oublions pas que cette guerre, c’est la Coalition qui l’a engagé en se risquant à des missions inconsidérées d’espionnage. L’espionnage est comme l’odeur humide de l’air avant une grosse averse. C’est un signe annonciateur de ce qu’il va se produire. Nous n’avions pas d’autre alternative que de prendre les devants, d’anticiper. Certains parmi nous étaient sceptiques et réticents voir les armes se lever. Mais les batailles d’Arkos et la volonté manifeste de nos ennemis à développer de nouvelles technologies pour nous anéantir témoignent clairement de la volonté sans faille des dirigeants coalisés de tous nous faire regretter amèrement nos positions. Oui mesdames et messieurs, je n’ai pas peur de le dire devant vous. Si la Coalition le pouvait, si elle avait la puissance suffisante, elle ne manquerait pas de lancer des attaques dévastatrices afin de reprendre les colonies qui sont nôtres. Ils nous tueraient tous sans hésitation, sans pitié, sans aucun sentiment possible de réconciliation.
[...]
Suite au succès que nous avons obtenu sur l’orbite de Gévaliane, nous avons un avantage psychologique certain sur les militaires coalisés. Nous avons également un considérable avantage en nombre. Les pertes qu’ils ont subies ont amenuisés leurs forces. Mesdames et messieurs, nous sommes maintenant parvenus à un stade si avancé, que faire machine arrière nous est impossible. Notre seule possibilité de rétablir les instants de paix que nous ne connaissons plus depuis des années est d’en terminer avec cette guerre. De frapper en force, avec toute notre puissance. De frapper rapidement et de nous débarrasser une fois pour toute de la menace coalisée. Nous devons attaquer l’ennemi au cœur. Nous avons pour nous notre détermination, l’avantage des forces aussi et un effet de surprise insoupçonné résident dans notre ingéniosité qui n’a rien à envier à celle des scientifiques coalisés. Je ne vous le dirais pas autrement, chers compatriotes, nous devons éliminer toute menace avant que cette menace n’en termine avec nous ! »
.

Après un discours de prêt de 20 minutes, les derniers mot du commandant raisonnèrent dans l’enceinte et furent immédiatement salués par de nombreux applaudissements, cris et autres encouragements. Bien que tout le monde s’attendait aux propos d’Arslan, personne n’y croyait vraiment. Mais à voire la conviction et l’intensité d’Arslan lors de son discours, il ne faisait nul doute qu’il venait d’en convaincre plus d’un. C’est une décision bien radicale qui était soutenue par Arslan. Un véritable génocide, n’ayons pas peur des mots. Tuer pour tuer n’est pas un comportement typique d’Arslan et de ce fait il croit donc réellement qu’il n’y a pas d’autres solutions...
Dans ce grand sommet de Délubrone, il est question de débats d’idées. La personne suivante qui s’adressera à l’assemblée n’est autre que le Directeur des services de renseignements croisés, Aktus Taronas :

« Mes compagnons coalisés,
La ferveur et la ténacité que nous avons tous ressenti dans le discours du commandant Arslan sont deux des principaux ingrédients qui nous ont permis, autrefois de prendre à bras le corps nos convictions et de nous affirmer comme indépendants. Mais il ne faut surtout pas oublier d’où nous venons. Toute note histoire s’est bâtie à travers les générations sur la paix, la fraternité et la coexistence. Nous avons toujours su faire preuve de lucidité et d’intransigeance aux moments où il le fallait comme l’ont montré les instants les plus douloureux de notre histoire comme la Guerre des Hydres. Nous n’avons pas oublié quel traumatisme ça a été mais nous n’oublions pas non plus les raisons pour lesquelles il en a été ainsi.
[...]
Je ne dis pas, et j’espère que vous l’aurez compris, qu’il faut courber l’échine et nous laisser aller à la complaisance avec notre ennemi. Mais nous nous devons de savoir raison garder et de ne pas céder aux tentations meurtrières qui nous relègueraient au rang de simples d’esprits. Il est important que nous remportions une guerre, oui, mais la guerre de l’information. Il nous faut également nous assurer de défendre convenablement nos colonies mais il ne faut sûrement pas se risquer à une campagne militaire d’envergure qui pourrait nous mener à notre perte. Une paix est encore possible si nous sommes capables de montrer que quoique les coalisés tentent de réaliser, nous avons toujours un coup d’avance sur eux. Nous devons leur montrer que dans tous les cas de figure, nous réagissons par anticipation et tuons leurs arrogances dans l’œuf. Ne soyons pas sanguinaire mais restons tels que nous avons toujours su être : calmes, intelligents et réfléchis. Ce sera la seule voie possible vers un retour au calme ! Je suis d'accord avec un point du discours du commandant Arslan : Nous n'avons pas d'autre choix que de compter sur la disparition de la Coalition. Mais croyez-moi, il est préférable pour nous tous de ne pas nous salir les mains par le sang. Agissons dans l'ombre, soyons fourbes et rusés. Désorganisation, désinformation... Nous pouvons travailler de l'intérieur avec des résultats similaires à des attaques frontales. Les pertes en moins ! Je vous accorde sans détour le fait que ça prendra du temps, mais la finalité sera la même, et le coût, incomparablement plus faible. Nous n'avons qu'à nous appliquer à la manipulation et à la subversion pour que notre ennemi chute de son propre chef. C'est une méthode plus douce, disons même plus.... civilisée, pour enfin se débarasser de la Coalition. »

Bien qu’il ne fût pas prononcé avec moins de conviction, le discours de Taronas n’eut pas le même succès que celui d’Arslan. Mais il fut immédiatement perceptible que la position de Taronas n’était pas la plus appréciée des deux. Le point clé sur lequel les deux orateurs se différenciaient était principalement le délai nécessaire à l'atteinte de leur objectifs. De quelques mois à quelques années pour le plan d'Arslan, bien d'avantage pour l'action voulue par Taronas. Cependant, ces discours étaient les premiers d’une très longue série qui allait mener les participants aux portes de la nuit. Tout serait question d’habileté oratoire. Mais la décision finale reste entre les mains des sénateurs et sénatrices croisées qui devront, par un vote solennel en fin de séance, déterminer l’orientation générale de la politique croisée.
Il n’y eut pas vraiment de surprise sur ce point. Après près de 17 heures de débats acharnés, et bien que le vote fût relativement serré, il fut adopté, à 63% d’opinion favorable, la résolution n°126-52-8 du Sommet de Délubrone qui définit la suite des évènements en ces termes :

« Lors de la séance plénière du sénat, il a été décidé à 63% des voix que l’intégralité des compétences militaires, scientifiques et techniques étaient à partir de ce jour mis à disposition de la Flotte croisée en vue de conduire à une reddition inconditionnelle de la Coalition, à son démantèlement, ou à défaut à l’anéantissement complet de toute menace. »




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Lexique
Topic de discussions
Add-on n°2-13 : Aktus Taronas

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"Les mots sont les passants mystérieux de l'âme"
Victor Hugo, Les contemplations


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