Origins Return - Forum: Touchés au coeur ! - Origins Return - Forum

Aller au contenu

Page 1 sur 1
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet

Touchés au coeur ! Saison 2, Chapitre 11

#1 L'utilisateur est hors-ligne   renedelaq Icône

  • Ex MdJ
  • PipPipPipPipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 3 728
  • Inscrit(e) : 12-janvier 08
  • Genre:Homme
  • Localisation:Lyon et dans tes capteurs !!!
  • Univers :Orion [A4R], Sateda [F-T], u13 [-DBZ-], Midgard [-Y-]
  • MP autorisés:On

Posté 08 janvier 2013 - 22:33

http://img11.hostingpics.net/pics/665350RENEchapitre11.png


~ Touchés au coeur ! ~
Danger sur Gévaliane...



Une année entière. À quelques jours près, c’est le temps qui s’est déjà écoulé depuis la disparition du Grand Sage Sirice. Même si d’autres Grands Sages ont pris sa succession, il laisse tout de même une coalition meurtrie. Ses talents et ses aptitudes, gonflés par des années d’expérience pratique, sont difficilement remplaçables. Cependant, au-delà de cet état de fait, c’est avant tout la violence de l’enlèvement, les circonstances, mais aussi le manque total d’information. Bien que les auteurs n’aient pas été difficiles à identifier, le Sénat n’a reçu aucune information, aucun communiqué consécutivement à l’enlèvement. Impossible de savoir si Sirice est toujours en vie, et encore moins l’endroit où il pourrait se trouver. Les quelques croisés qui ont été faits prisonniers au cours des derniers affrontements n’avaient pas un niveau de responsabilité suffisant pour avoir ce genre d’informations en leur possession. Étrangement, tous les services de renseignement coalisés restent muets sur ce sujet. Rien n’a filtré durant ces mois écoulés, ni bruits, ni murmures, ni rumeurs. Personne n’était parvenu à définir clairement le but de cet enlèvement. Est-ce pour obtenir des informations sur la composition des flottes coalisées, sur leurs déplacements, leurs codes de sécurité ? Est-ce pour faire pression sur le Sénat pour amener la capitulation ? Est-ce simplement une vengeance quelconque ? Difficile à dire. Chacun à son idée sur la question. Le Grand Consul Galénien Pire’ego, un ami proche de Sirice, penche personnellement pour la violence et la souffrance gratuite. Quoi de mieux que de Atalic, successeur de l'illustre Amiral Deronna, ont rapidement fait le rapprochement entre l’attaque éclair du secteur 567 et le kidnapping de Sirice comme acte de représailles. Difficile à confirmer tant les Croisés sont restés discrets sur le sujet. Ce n’est pas leur habitude. Ils ont pour principe profond de se vanter et d’haranguer les foules, forts du succès d’une opération délicate. Mais pas cette fois. Le silence, l’ignorance peut-être, ont pris le pas sur la propagande. Coïncidence ? Probablement pas. D’ailleurs, toutes les tentatives de contact entre le Sénat coalisé et les autorités croisées sont restées sans réponses. Un silence long, lourd et glaçant qui ne laisse rien présager de bon pour la suite du conflit. Fort de ses victoires, chaque camp croit à la victoire, à sa force et à son triomphe. Un jour viendra où l’excès de confiance aura raison de l’un, ou de l’autre.

Après le succès des essais de la CPE, Zeno et Kellanis ont rejoint leur laboratoire sur le chantier spatial orbital de Gévaliane. Après les approximations des premiers temps, la place est maintenant laissée libre pour une adaptation en série de la CPE sur tous les vaisseaux de la flotte. Pour la première fois depuis plusieurs décennies, la Coalition se dote d’un avantage technologique qui pourrait s’avérer décisif pour l’issue de la guerre. Le problème – comme toujours, il y en a un – est que la construction d’une CPE est lente et délicate. C’est de la haute technologie pour laquelle il faut des semaines de travail pour s’assurer du succès de chaque étape de montage. Dans les six ans qui se sont écoulés depuis le test grandeur nature de la CPE, seuls 23 vaisseaux de combats ont été équipés. Il devrait théoriquement être possible de fabriquer cinq CPE par an, mais entre les problèmes d’installation et les dysfonctionnements divers et variés, le rendement n’est pas optimal. Ce fut l’une des remontrances qui fut régulièrement faite à Zeno au cours des dernières années. Même si l’amélioration continue permet petit à petit d’augmenter la cadence d’équipement, on mesure encore en siècle le temps nécessaire à l’équipement complet de la flotte coalisée. Nul doute que cet équipement restera, et pour longtemps, un dispositif réservé aux escadres d’élite. D’ailleurs, 14 des 23 vaisseaux équipés ont été détachés à des missions particulièrement délicates et se sont vus éloignés de leur chantier d’attache de Gévaliane. Les autres, accompagnés et protéger par 10% des vaisseaux de la flotte (plus d’un millier d’appareils tous types confondus) sont chargés de protéger Gévaliane, Zeno et ses travaux. Même si Zeno voit toujours d’un mauvais œil l’intervention de l’armée, il consent à leur présence et s’efforce de les oublier, mais s’il voit en permanence les aller-et-venues des patrouilles à travers les larges hublots de son laboratoire. Il donnerait beaucoup pour avoir la même chance qu’un Korros et pouvoir tirer de ces mouvements incessants d’infinis moments de beautés et de plaisir des sens. Malheureusement pour lui, seules l’obscurité de l’espace et les lueurs des réacteurs sont son paysage quotidien. Les conditions de vie et de travail sont spartiates, mais il faut bien avouer que les enjeux les justifient. Le regard de Zeno ne croisait quasiment jamais la profondeur des hublots, tant il était concentré sur la mission qui était la sienne. Même un envol d’Ivenghur – Volatile majestueux, mais horriblement bruyant que l’on peut trouver sur Argezos– n’aurait pu le détourner de son travail. Les rares fois où Zeno pose le regard à l’extérieur, c’est sur incitation de Kellanis. Par un mot, une blague ou une observation. Enfin, pas toujours...

Zeno avait commencé sa journée depuis plusieurs heures déjà. Il était obsédé par un problème d’interconnexion entre la matrice de la CPE et la commande électronique d’alimentation des modules de puissance de canons à plasma du Ruygans, vaisseau de combat récemment choisi pour accueillir une CPE à son bord. Il se prenait la tête à deux mains sur cet obstacle depuis la veille, sans pour autant abandonner. C’était la première fois qu’il se trouvait confronter à un problème de cette sorte et il ne voyait pas comment le résoudre. Une fois n’est pas coutume, son regard se détourna un instant de sa paillasse de laboratoire pour se perdre à travers le hublot. Se perdre ? Le croyez-vous ? En moins de temps qu’il ne le faut pour cligner des yeux, une terreur apocalyptique s’installa sur le visage de Zeno. Sur l’instant, c’est avec stupeur qu’il aperçut un faisceau plasmique venant en sa direction. Au moment où il réalisa ce qu’il se passait, une alerte fut lancée par le réseau sonore du chantier :
« Alerte générale. Alerte générale. Une attaque de grande ampleur vient d’être lancée contre les inst… »
Même pas le temps pour Zeno, Kellanis et les autres personnes présentes d’entendre la fin du message avant que la décharge de plasma n’atteigne la baie vitrée de leur laboratoire. En un dixième de seconde, le Ruygans à proximité, ainsi que les laboratoires de recherches situés dans l’aile tribord du chantier de Gévaliane furent en proie au vide spatial. 2368 personnes moururent sur le champ et ce fut le premier coup d’un combat sanglant. Qui ? Comment ? Les commandants des vaisseaux coalisés présents sur place restèrent décontenancés quelques secondes : 7126 vaisseaux croisés venaient de sortir d’hyperespace juste devant eux. Plus de la moitié de la flotte croisée… au bout de quelques secondes de stupéfaction, les commandants de la flotte coalisée ordonnèrent le lancement de toutes les escadrilles de chasseurs et leur placement en formation étoile sur la ligne de tir entre la flotte ennemie et les vaisseaux équipés de CPE. Combattre à 1 contre 6, telle était la mission des officiers présents ce jour-là pour défendre Gévaliane. Du vaisseau amiral Ghalizer, ce n’est autre que le Commandant Arslan qui mène l’assaut croisé :

« Officier de communication, ordonnez à tous nos croiseurs de concentrer leurs tirs sur les vaisseaux émettant le signal gamma. Envoyer 80% de nos escadrilles de chasseurs et de bombardiers légers s’occuper des chasseurs ennemis, nous devons en premier lieu neutraliser ces vaisseaux ! »
« Tout de suite, Monsieur. »


Plusieurs milliers de petits appareils apparurent alors sur les écrans et se joignirent à la bataille. Comment était-il possible que les croisés aient pu localiser le chantier de Gévaliane avec toute la brume de secret qui l’entourait ? Doit-on croire à la coïncidence quant à la destruction des laboratoires de recherches sur la CPE ou était-ce prémédité ? En quelques secondes, l’orbite de Gévaliane fut saturée de lumières. Le nombre et l’intensité des décharges de plasma étaient tels qu’on aurait pu se croire sur les plages d'Arosi la veille du solstice d’été. La flotte coalisée de Gévaliane s'engagea dans un combat qu'elle n'avait que très peu de chance de remporter. L'amiral Korros Guyfu, chargé du commandement de la flotte de défense de Gévaliane donna immédiatement ses ordres :

« Transmettez l'ordre à tous nos vaisseaux CPE d'ouvrir le feu sur les vaisseaux ennemis les plus proches à la cadence maximale autorisée. C'est notre seul espoir de ne pas être anéanti. »
« Amiral... Ils sont bien trop nombreux pour esp... »
« Pourquoi ? Voulez-vous fuir ? Notre mission est de nous battre, nous le ferons, et ce coûte que coûte. »


Une fois l'ordre transmis, les premières salves de plasma sortirent des 9 vaisseaux équipés de CPE présents. L'efficacité de leur armement a confirmé le test le plus récent et chacun d'entre eux réduisit en miettes une bonne vingtaine de vaisseaux ennemis dans les 3 premières minutes de la bataille. Les chasseurs coalisés en formation défensivent firent un temps barrage aux tirs croisés en se sacrifiant. Déjà en large infériorité, le nombre de chasseurs diminua rapidement pour se retrouver à 1 contre 30 lorsque les escadrilles croisées arrivèrent à porter. Et là, ce fut un massacre. Le surnombre était tel que la totalité des chasseurs coalisés fut détruite en moins de cinq minutes, laissant alors la ligne de visée libre aux vaisseaux de combat croisés. À bord du Rising Sun, vaisseau équipé d'une CPE, la tension est intense :

« Manoeuvrer pour que les tirs ennemis n'atteignent pas les propulseurs du vaisseau. À nous de jouer et d'envoyer ces parias en enfer ! », lança le commandant du vaisseau.
« Monsieur, le Grésil, l'Ortuis et le Porliev viennent d'être détruits. D'après le vaisseau amiral, nous avons déjà perdu 30% de nos effectifs en quelques minutes. »
« Je le sais oui, mais nous ne pouvons pas fa... »
« Monsieur, nous sommes pris pour cibles par 31 vaisseaux ennemis. Notre bouclier ne tiendra pas longtemps »

Et c'était peu dire. Sous la puissance combinée de ces assaillants, le Rising Sun essuya les tirs pendant quelques dizaines de secondes. Puis le bouclier commença à faiblir. Trop sollicité, la CPE du bord rendit les armes plus tôt que l'équipage et le vaisseau fut aussitôt dispersé dans l'espace. Trop nombreux, trop forts, trop déterminés. L'ennemi croisé avait un avantage démesuré dans ce combat. En quinze minutes, 59% de la flotte de défense de Gévaliane et 5 vaisseaux-CPE avaient déjà été détruits par l'assaillant. Et ce n'était que le début. Le rapport de force est vite devenu hors de mesure. Malgré les centaines de bâtiments ennemis neutralisés par les vaisseaux-CPE, l'issue de la confrontation était déjà dessinée. Au cours de la bataille, les chasseurs croisés, après avoir réglé le problème des escadrilles coalisées, ont été envoyés à l'assaut du chantier orbital de Gévaliane. Plus petits et plus maniables, ils se sont faufilés au milieu du champ de bataille et ont ciblé les ailes bâbord et tribord du chantier de Gévaliane. c'est même Arslan en personne qui en donna l'ordre :

« Passerelle, passez-moi Toeic sur holographie. - Kalt Toeic était un jeune officier prometteur à qui avaient été confiées les escadrilles de chasse pour cette opération - Toeic... Ici le commandant Arslan. Beau travail pour la neutralisation des chasseurs ennemis. Le combat tourne déjà à notre avantage. Comme prévu, changez de cible et occupez-vous du chantier spatial pendant que nous terminons le travail. »

« Bien reçu. À toutes les escadrilles, changement de l'objectif principal. Notre cible prioritaire est maintenant de neutraliser les chaînes de montage et les laboratoires du chantier spatial. »
[...]« Aigle alpha à leader. Il y a du trafic devant nous. L'approche ne va pas être simple. »
[...]« On rompt la formation. Faites attention à vos équipiers, mais frayez-vous un chemin. Je répète, abandonnez la formation de chasse. Mettez les gaz à fond pour réduire votre vulnérabilité. On se retrouve de l'autre côté. »

Même si ces quelques mots de Toeic paraissaient rassurants, lui-même était animé d'une certaine anxiété au moment de s'engager au milieu des débris et des vaisseaux coalisés. Le temps de traversée du champ de bataille était estimé à 6 minutes. Au bout de deux minutes, Toeic avait déjà esquivé la trajectoire d'inertie de plusieurs croiseurs et de deux vaisseaux-CPE. Soudain, après avoir évité un énième morceau de coque, la verrière de son cockpit se remplit instantanément. Un vaisseau, énorme, face à lui. Un croiseur ou peut être un destroyer qui tentait de se camoufler au milieu du champ de ruines. Toeic n'eut que très peu de temps pour réagir. En moins d'une demi-seconde, il entama avec son chasseur une vrille verticale qui le porta au quasi-contact avec le bouclier du vaisseau ennemi. Après quelques cascades supplémentaires pour éviter un crash, Toeic reprit contact avec le commandant Arslan :

« Commandant, ici leader de formation. Je viens d'éviter de justesse la collision avec un bâtiment ennemi. Il semble qu'il tente de se cacher au milieu des débris avant d'enclencher son hypernavigateur et de se tirer de là. »
« Ce vaisseau ne doit en aucune façon pouvoir s'échapper d'ici. Faites le nécessaire. »

Toeic fit instantanément demi-tour en direction du vaisseau coalisé. Il semblait avoir subi de gros dégâts. De la proue à la poupe, Toeic put identifier plusieurs zones en décompression, livrées au vide spatial. Seulement, à peine arrivé à portée de tir, Toeic fut pris sous le feu des canons courte portée de l'Occivia, puisque tel était son nom. À croire qu'il s'approchait par le mauvais côté, car rien ne laissait entrevoir que les armes de l'ennemi étaient toujours opérationnelles. Toeic n'eut d'autre choix que de se concentrer au maximum et d'utiliser tous ses talents de pilote pour éviter les tirs ennemis autant que possible. Les chasseurs ne possédant pas de boucliers, un tir un seul pouvait l'anéantir. En quelques secondes, il se rapprocha suffisamment de l'Occivia pour ne plus être à portée des canons automatiques. Seules les tourelles de proximité pouvaient encore l'avoir dans leurs lignes de mire. L'objectif de Toeic était clair : neutraliser l'hypernavigateur de la cible. Au prix de manoeuvres subtiles, dont plusieurs tonneaux vrillés, Toeic passa à travers les tirs des tourelles et se retrouva derrière l'Occivia, nez à nez avec ses réacteurs. Au vu de l'état général du vaisseau, il semblait peu probable que les boucliers soient à leur maximum de puissance. Toeic arma alors un missile Typhon - l'un des plis puissants missiles vaisseau/vaisseau - et ouvrit le feu. La tête à variation de fréquence du missile lui permit de passer les boucliers sans encombre. À l'impact, le missile détruisit le principal circuit de refroidissement de l'hyperpropulsion, la rendant inopérante. Un réacteur subluminique fut également endommagé. Après ces manoeuvres, Toeic reprit sa trajectoire initiale et contacta le vaisseau Amiral croisé :

« Amiral Arslan, le vaisseau ennemi a été neutralisé, je reprends ma mission principale. »
[...]« À toutes les escadrilles, leader reprend le combat. Mettez-vous en formation serrée code Triton. Nous attaquerons l'objectif dans quelques minutes. »

Le temps simplement que Toeic rejoigne ses compagnons d'armes. Puis l'attaque finale sur le chantier de Gévaliane fut lancée. Malgré les boucliers et les batteries de défenses du chantier, disons-le trop peu nombreuses pour être utiles, l'attaque des chasseurs croisés fut prompt, rapide et efficace. En un passage, les docks d'équipement bâbord et la chaine de montage furent détruits. Peu de temps après, les hublots des laboratoires encore intacts volèrent en éclat, envoyant dans l'espace le fruit des travaux de recherche coalisés les plus importants de ces dernières années. À la fin de l'attaque, le chantier de Gévaliane était en partie détruit. Les installations n'ayant pas explosé directement étaient en proie aux flammes et il ne faisait aucun doute que rien ne subsisterait de ce fleuron de l'aérospatiale coalisée. L'amiral Arslan fit comprendre à tous les équipages croisés engagés sa satisfaction à la fin des combats. Il y eut bien sur quelques pertes, mais la mission principale était accomplie. De plus, durant la même opération, un nombre considérable de vaisseaux coalisés avaient été détruits dont la majorité des vaisseaux-CPE. Un succès total. D'ailleurs, les vaisseaux-CPE restants dont le Jurine, l'Alferi et le Winko furent traqués et détruits dans les semaines qui suivirent la bataille de Gévaliane. L'avantage technologique qu'avait pris la coalition s'en est allé avec la vie des équipages de ces vaisseaux. L'équilibre était rétabli, enfin si on veut. En à peine un mois, la coalition a perdu énormément. Du matériel de toute évidence, en quantité importante. Des hommes et des femmes également, terrassés alors qu'ils défendaient leur liberté et leurs convictions. Mais au-delà, c'est une partie de l'ambition et de l'espoir de la Coalition dans cette guerre qui venait de partir en fumée avec les ruines de Gévaliane.

Les questions les plus cruciales qui se sont posées au Sénat à la suite de la bataille de Gévaliane étaient multiples. Les travaux menés sur le chantier orbital étaient parmi les plus grands secrets de la Coalition. Difficile alors de concevoir qu'un traître ait pu donner ce genre d'information. D'autant plus que le nombre de personnes au courant de ces recherches était réduit. Il est bien sûr connu que des espions croisés peuvent s'infiltrer dans les rangs de la Coalition mais jamais à des niveaux aussi hauts. Puis, progressivement, l'amiral Atalic et les plus éminents membres du Sénat coalisé firent le lien entre les différents évènements récents. Beaucoup pensaient d'abord que l'enlèvement de Sirice était en représailles à l'attaque du secteur 567. Mais Sirice, lui, était au courant du projet CPE. Le lieu, le contenu. Il savait tout. Et même si les grands Sages ne sont pas facilement influençables, les renseignements croisés ont dû réussir à lui extorquer des informations. Tous sont persuadés que Sirice a lutté plus que de raison, car il n'avait aucun intérêt à trahir. Toujours est-il que la disparition de Sirice et ses conséquences mettent la Coalition dans une situation compliquée qui sera difficilement rattrapable. Une frappe au coeur, un coup de poignard. L'avenir n'est plus aussi certain à présent.




http://docs.virtual-developpement.fr/max/or_genese_logo_separation.jpg
Lexique
Topic de discussions
Add-on n°2-11 : Arigas Zeno'oriaga

Ce message a été modifié par renedelaq - 08 janvier 2013 - 22:38.

http://d29.e-loader.net/x1RZfF4YPG.png

RPiste - Historien d'Origins Return
"Les mots sont les passants mystérieux de l'âme"
Victor Hugo, Les contemplations


MP on - Avec modération

Page 1 sur 1
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet

1 utilisateur(s) en train de lire ce sujet
0 members, 1 guests, 0 anonymous users