Quel est le sentiment d'un piscillien quand à la grande coalition ? Pourquoi cette haine préhensile ? Comment concevoir une telle hostilité ?
Les quelques mots du journal personnel d'un officier en second de la flotte qui a attaqué Jochka pourra peut-être aider à comprendre...
Extrait du journal intime de Dorénaï, Officier en second du vaisseau piscillien Triba
Citation
« Notre victoire ne fait pas de doute. Nous venons de frapper sans pitié, avec la rapidité d’un Jiktas, sans scrupule et sans considération. Une planète nommée Jochka je crois. Notre mission n’existe pas officiellement en tant que telle puisque le Grand Consul a clairement fait comprendre qu’il ne la soutiendrait pas même s’il la commandait. Nous sommes repartis de cette planète avec de grosses quantités de Déreïte (la Gyzréïte de la Grande Coalition), de nourriture et de matériel divers. Une fois de plus nous, Piscilliens, venons de faire preuve de notre grande ruse. Les ignares de la Grande Coalition pensent depuis leur prise de contact que nous pourrions être des alliés. Mais quel intérêt pour nous ? Aucun. Nous n’avons besoin de rien et de personne pour dominer notre espace. D’ailleurs, à l’inverse, c’est l’opportunité pour nous autres de bénéficier de pléthore d’informations diverses et variées sur de nouveaux mondes, regorgeant de minerais, de ressources en tous genre. Pas un seul instant il n’a été question de se donner corps et âme à cette sorte d’agglomérat d’espèces. Nous en perdrions notre indépendance. Se mettre au service d’autres races, plutôt mourir. Et il faut bien avouer que cet état de fait risque de faire de nous des Piscilliens riches ! Tant de choses à portée de notre main, et avec notre domination comme sur cette misérable planète que nous venons de ruiner… Que ce soit les Humains, ou les insectes, ou encore les Séléris, desquels nous aurions pu être proches, ils sont tous idiots. Nous les roulons dans la poudre de frages à façon. On s’arrange pour que le contact qu’ils ont tous initié et supporté soit en tout point à notre avantage. Ce premier succès… quel plaisir, quelle fierté ! […]
Et pendant ce temps, je suis sûr que les coalisés pleurent leurs pertes. Qu’importe. Nous avons ce que nous voulions, et nous en voulons plus. D’après ce que m’a dit mon supérieur, information qu’il tient lui-même du Consul, il n’y a aucune réaction à prévoir de la part du… comment dit-on déjà… ah oui du sénat coalisé. Cette assemblée de pleutres et d’incapables qui s’imaginent pouvoir gouverner des milliards d’êtres, et des millions de Piscilliens. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils le paieront car de tous les façons, jamais nous nous abaisseront à traiter avec de si faibles esprits. Aucun patriotisme, aucune fierté d’appartenir à un peuple. Ce sont vraiment là les signes de la décadence. Mais il faut bien avouer que pendant ce temps, nous en profiterons. […] Ils n’ont même pas d’armée. Pas de vaisseaux de guerre ni même de patrouilleurs dignes de ce nom. Ils se croient à ce point supérieurs sur leurs jolies planètes qu’ils n’ont jamais pensé aux dangers extérieurs. Quel fou rire ! Je dois bien reconnaître que le Consul et ses proches amis sont de très beaux esprits. Imaginer une telle stratégie… il faut être doué. Ou alors, nos ennemis, ou nos pigeons, sont vraiment dégénérés… Peut-être ne se rendront-ils compte de rien du tout. Et dans plusieurs années, on continuera à les voler, à les tuer, et eux continueront à nous courtiser. […]
J’ai pris un tel pied tout à l’heure. J’ai mis le pied sur cette misérable planète parmi les premiers de nos troupes au sol. La vermine qui habitait-là était dans la panique la plus complète. J’ai tué plusieurs d’entre eux, les plus menaçants à vrai dire, avant de conduire mon escouade vers les réserves de matériel de haute technologie. Telle était ma mission. Après avoir vidé de leur contenu les quelques bâtiments, je me suis fait un plaisir de les exploser avec les bombes à fragmentation de notre arsenal. Histoire de marquer mon passage sur cette planète… Instant jouissif sans pareil ! […]
Une chose est sûre, tant que nous aurons cette position de force et tant que les inférieurs de la Coalition seront aussi mous à réagir, la campagne de terreur insidieuse que nous venons de commencer continuera. Jamais on ne rejoindra cette structure. Nous en perdrions note identité, notre liberté et notre indépendance. Sans oublier d’ailleurs qu’il est bien plus rentable pour nous de prendre ce qui nous intéresse que de le marchander. Et sur ce point, je suis persuadé que nous nous enrichiront bien plus que de raison. Le territoire de la Coalition, ses richesses, ses ressources, tout s’offre à notre instinct et à notre soif de possessions et de puissance. Le Grand Consul nous a demandé de prêter serment afin que jamais notre loyauté de piscillien ne soit mise en défaut par des tentatives de séductions malsaines d’autres espèces. C’est pour cette raison que je sers l’armée piscillienne, et pour cette raison que je la servirais jusqu’à la mort. Rien n’est plus important que notre gloire et nos succès. Quel qu’en soient les us, les risques et les enjeux, notre peuple bénéficie d’une supériorité intellectuelle sans égale. Nous profiterons tant que faire se peut de nos talents pour marquer de notre emprise l’univers. La Grande Coalition souffrira de nos attaques, de notre oppression. […] Rappelons que, comme nous l’a dit le Consul, l’objectif ultime est de mettre l’ensemble des peuples de la Coalition à genou, pour espérer, un jour, imposer le pouvoir piscillien. Nous formerons la plus grande puissance de l’univers. Avec tant d’être sous notre domination, jamais l’empire piscillien n’aura été aussi puissant. Jamais il ne sera remis en question et notre stratégie est sans faille. Vaincre par la terreur et la ruse. Profiter de toutes les occasions qui s’offrent à nous pour prendre le contrôle de tant de choses. Charmante perspective ! […] »
Et pendant ce temps, je suis sûr que les coalisés pleurent leurs pertes. Qu’importe. Nous avons ce que nous voulions, et nous en voulons plus. D’après ce que m’a dit mon supérieur, information qu’il tient lui-même du Consul, il n’y a aucune réaction à prévoir de la part du… comment dit-on déjà… ah oui du sénat coalisé. Cette assemblée de pleutres et d’incapables qui s’imaginent pouvoir gouverner des milliards d’êtres, et des millions de Piscilliens. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils le paieront car de tous les façons, jamais nous nous abaisseront à traiter avec de si faibles esprits. Aucun patriotisme, aucune fierté d’appartenir à un peuple. Ce sont vraiment là les signes de la décadence. Mais il faut bien avouer que pendant ce temps, nous en profiterons. […] Ils n’ont même pas d’armée. Pas de vaisseaux de guerre ni même de patrouilleurs dignes de ce nom. Ils se croient à ce point supérieurs sur leurs jolies planètes qu’ils n’ont jamais pensé aux dangers extérieurs. Quel fou rire ! Je dois bien reconnaître que le Consul et ses proches amis sont de très beaux esprits. Imaginer une telle stratégie… il faut être doué. Ou alors, nos ennemis, ou nos pigeons, sont vraiment dégénérés… Peut-être ne se rendront-ils compte de rien du tout. Et dans plusieurs années, on continuera à les voler, à les tuer, et eux continueront à nous courtiser. […]
J’ai pris un tel pied tout à l’heure. J’ai mis le pied sur cette misérable planète parmi les premiers de nos troupes au sol. La vermine qui habitait-là était dans la panique la plus complète. J’ai tué plusieurs d’entre eux, les plus menaçants à vrai dire, avant de conduire mon escouade vers les réserves de matériel de haute technologie. Telle était ma mission. Après avoir vidé de leur contenu les quelques bâtiments, je me suis fait un plaisir de les exploser avec les bombes à fragmentation de notre arsenal. Histoire de marquer mon passage sur cette planète… Instant jouissif sans pareil ! […]
Une chose est sûre, tant que nous aurons cette position de force et tant que les inférieurs de la Coalition seront aussi mous à réagir, la campagne de terreur insidieuse que nous venons de commencer continuera. Jamais on ne rejoindra cette structure. Nous en perdrions note identité, notre liberté et notre indépendance. Sans oublier d’ailleurs qu’il est bien plus rentable pour nous de prendre ce qui nous intéresse que de le marchander. Et sur ce point, je suis persuadé que nous nous enrichiront bien plus que de raison. Le territoire de la Coalition, ses richesses, ses ressources, tout s’offre à notre instinct et à notre soif de possessions et de puissance. Le Grand Consul nous a demandé de prêter serment afin que jamais notre loyauté de piscillien ne soit mise en défaut par des tentatives de séductions malsaines d’autres espèces. C’est pour cette raison que je sers l’armée piscillienne, et pour cette raison que je la servirais jusqu’à la mort. Rien n’est plus important que notre gloire et nos succès. Quel qu’en soient les us, les risques et les enjeux, notre peuple bénéficie d’une supériorité intellectuelle sans égale. Nous profiterons tant que faire se peut de nos talents pour marquer de notre emprise l’univers. La Grande Coalition souffrira de nos attaques, de notre oppression. […] Rappelons que, comme nous l’a dit le Consul, l’objectif ultime est de mettre l’ensemble des peuples de la Coalition à genou, pour espérer, un jour, imposer le pouvoir piscillien. Nous formerons la plus grande puissance de l’univers. Avec tant d’être sous notre domination, jamais l’empire piscillien n’aura été aussi puissant. Jamais il ne sera remis en question et notre stratégie est sans faille. Vaincre par la terreur et la ruse. Profiter de toutes les occasions qui s’offrent à nous pour prendre le contrôle de tant de choses. Charmante perspective ! […] »
Ce message a été modifié par renedelaq - 12 septembre 2012 - 11:51.
