Origins Return - Forum: Amiral Irvin Deronna - Origins Return - Forum

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Amiral Irvin Deronna Add-on n°2-9

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Posté 12 décembre 2012 - 14:08

~ Irvin Deronna ~
L'Amiral...



Irvin Deronna est né au sein d’une famille d’agriculteurs sur Cehlesa en 5692. Peu enthousiasmé par les travaux de la ferme familiale et ne se sentant pas à sa place sur ce monde essentiellement dédié à la production agricole pour assurer le ravitaillement des mégalopoles planétaires, il se consacre aux études. Diplômé en 5710, ses brillants résultats lui permettent de passer le concours de l’école militaire où il termine dans les cents premier sur plus de soixante mille candidats. Une fois reçu, il commence le cycle de trois ans de l’école des officiers du Mont Albius sur Arès. Celui que la plupart de ses condisciples appellent « le paysan » se montre un travailleur acharné qui parvient à se hisser parmi les meilleurs. À la fin de ce cursus en 5714, il est le second de sa promotion et reçoit le grade de lieutenant de l’armée coalisée. Ayant fini parmi les vingt premiers, il a la possibilité de poursuivre sa formation au lieu de recevoir une affectation vers une unité d’active. Choisissant l’option aérospatiale, il rejoint l’Académie Navale de Gataël pour suivre la formation supérieure des officiers de la Flotte. Les résultats obtenus par ce jeune élève entrainèrent de nombreux débats parmi les enseignants de l’Académie. Ses scores dans certaines matières comme « combat spatial » et « opérations tactiques » variaient d’un extrême à l’autre en fonction du superviseur. Tandis que certains lui reprochaient son application à se démarquer des procédures militaires en vigueur, d’autres louaient son audace et ses prises de décisions non-conventionnelles. Le meilleur exemple de cette ambivalence peut se résumer par la note en bas de page de son dossier émise par l’un de ses examinateurs : « Suit les ordres, mais a une fâcheuse tendance à les réinterpréter à sa manière ». Pourtant ses résultats parlent d’eux même et tout le monde est d’accord sur ce point, Irivn Deronna est particulièrement brillant. Il est le premier élève de l’histoire de l’Académie à dépasser la barre des quatre mille points sur la simulation de la bataille d’Oceanus et parvient à remporter la bataille de la nébuleuse d’Enkta avec seulement la moitié des forces coalisées originales. En 5717, il est diplômé de l’Académie Navale et arrive troisième de sa promotion en raison d’une notation plus sévère que celle des autres élèves. Devenu officier de la flotte, il est affecté à bord de la frégate Rasshka du 6e Groupe de Combat Aérospatial en tant que premier lieutenant et officier en second du bâtiment.

Au cours de sa carrière, Irvin Deronna a monté un à un les échelons de la hiérarchie militaire. En 5722 il reçoit son premier commandement en tant que capitaine de la frégate Dalik’oras. C’est cette même année qu’il se marie avec une experte en ingénierie spatiale qu’il fréquente depuis ses débuts à l’Académie de Gataël. Leur premier fils, Ferris, naitra deux ans plus tard, le second, Aleksei, naitra en 5728. Lors du grand exercice interarmées de 5729, les actions de sa « meute », comme on appelle les groupes de frégates combattant en formation, lui valent d’être remarqué par le Grand Amiral Lokirec en personne qui appuie sa promotion au grade de commandant et le fait muté sur le croiseur lourd Némésis. Il devient ainsi le commandant en second du 6e GCA. Officiellement sous ses conseils et officieusement sous ses ordres, son unité remporte la coupe interflotte pendant quatre années consécutives de 5731 à 5734. Particulièrement apprécié de ses subordonnés pour son style direct et audacieux, il consacre une grande énergie à la formation des officiers sous ses ordres et à développer la cohésion de son unité pour faire d’elle selon ses propres termes « un organisme vivant qui voit, agit, sent et réagit non pas d’un seul bloc, mais là où il le doit et de la manière la plus appropriée ». Le Grand Amiral Lokirec profite de la retraite de l’un de ses amiraux en 5741 pour récompenser les résultats de Deronna en le nommant à la tête du 3e GCA qu’il dirigera depuis le croiseur Maelstrom avec le grade d’amiral.

Devenu l’un des quinze personnages les plus importants de la flotte coalisée, son métier prend une tournure bien plus politique. Bien que tentant de rester à l’écart du jeu de pouvoir qui anime aussi bien l’état-major que le Sénat, l’amiral Deronna ne peut s’abstenir de prendre position tandis que commence à se développer la crise qui mènera à l’avènement des Croisés. En 5749, la commission militaire d’enquête diligentée par le Grand Amiral Oggan conclut que le risque de défection au sein de la flotte ne devrait pas dépasser les 5% et que l’armée coalisée devrait donc conserver une large suprématie numérique qui permettrait de garder en laisse une hypothétique armée croisée. L’amiral Deronna et l’amiral Hitias du 6e GCA furent les premiers à contester ce rapport et à pointer le risque d’une armée coalisée non-préparée et incapable de défendre ses frontières. Ils insistèrent également sur le risque de voir de nombreuses troupes déserter non pas individuellement, mais par équipages entiers emmenant leurs vaisseaux avec eux. Ils accusèrent également la commission d’enquête de sous-estimer la diffusion des idées politiques des Croisés parmi les troupes, qu’un mouvement ayant des ramifications au sein même du Sénat pouvait facilement les étendre à l’armée. Le Grand Amiral Oggan négligea cette opinion qu’il jugeait bien trop alarmiste. C’est à cette époque qu’a commencé à se cristalliser l’animosité entre les deux humains. Lorsque survint la sécession des Croisés en 5755 avec la désertion de 31% de l’armée, Deronna remonte au créneau en appelant à doter la flotte de la capacité nécessaire pour défendre le territoire coalisé. Marginalisé au sein de la structure militaire par le Grand Amiral et ses proches conseillers, il doit alors contre son gré faire ses premières armes en politique. N’hésitant pas à prendre des mesures pour court-circuiter Oggan, il passe directement par certains sénateurs ayant montrés des opinions en accord avec les siennes. Jouissant d’un grand respect parmi les troupes fidèles à la Coalition et de l’appui de quelques officiers hauts-gradés, il s’attire la sympathie de ces sénateurs par son approche directe des choses et sa volonté de préserver la Grande Coalition. Malheureusement pour lui le Grand Amiral Oggan jouit à l’époque d’un plus grand support et demeure en position de bloquer toutes ses tentatives de redéfinir la mission principale des forces armées coalisées notamment grâce au soutien du sénateur Urbain. Oggan, qu’il considère comme une marionnette sans imagination s’agitant selon la volonté d’Urbain, lui oppose un refus catégorique sur la plupart de ses propositions et s’évertue à le neutraliser politiquement. Cette mise à l’écart tournera pourtant à l’avantage de Deronna qui se trouvera ainsi exclu de l’opération Hagen en 5757 et sera donc épargné par le scandale qui coûtera son commandement à l’amiral Cho’vac du 10e GCA. Mais pour cet officier déterminé à être préparé à l’inévitable affrontement, la déchéance viendra des combats.

L’invasion des Croisés en 5759 mène le Sénat à adopter une politique ambivalente : les forces coalisées sont déployées et envoyées au front, mais sans autorisation de combattre. L’amiral Deronna émet de vives protestations face à ce qu’il décrit comme une absurdité complète et tente de faire appel à ses soutiens politiques pour infléchir les ordres de l’état-major et les directives du Sénat. La mainmise des pacifistes sur le Sénat empêche toute modification des consignes d’engagement et le soldat ne peut qu’obéir sans discuter davantage. Le 3e GCA, resté aussi bien fidèle à la Grande Coalition qu’à son amiral, est envoyé sur la planète Charrys, des rapports indiquant que le 5e GCA croisé devait se diriger dans cette direction après avoir pris deux autres planètes de la voie Lonéenne. L’amiral fit déployer des mines spatiales IEM devant sa flotte, mais lorsque les Croisés arrivèrent, elles ne firent guère plus que les ralentir de quelques heures alors que les canons des vaisseaux coalisés restaient muets. N’ayant pas d’autre choix que de suivre les ordres, Deronna ordonna à sa flotte de battre doucement en retraite, espérant que les Croisés enhardis par leur assaut ouvrent le feu sur lui, lui donnant l’occasion de justifier une riposte. Mais tandis que la flotte coalisée passait en hyperespace les vaisseaux ennemis se préoccupaient uniquement de la planète. La dernière vision que Deronna eut de Charrys fut de voir les vaisseaux ennemis fondre sur la planète depuis l’écran de son écran de contrôle. Pour l’amiral la défaite fut d’autant plus dure à encaisser que ses ordres ne lui permettaient pas de faire ce que son devoir réclamait de lui alors que des rumeurs courraient dans la flotte concernant des pillages et des brutalités contre des civils. Cinq mois plus tard, au début de l’année 5760, le 3e GCA fut envoyé sur Tenesha avec les mêmes ordres et les mêmes objectifs, mais pour l’amiral il n’était plus question de se laisser faire cette fois-ci. Réadaptant sa stratégie initiale, Deronna fit déployer ses vaisseaux sur le vecteur d’approche des Croisés avec le champ de mines IEM derrière lui, camouflé parmi les satellites en orbite haute de la planète. Selon son habitude, une fois sortie d’hyperespace la flotte croisée avança droit vers la planète. Le 3e GCA manœuvra alors en se scindant en deux, laissant le passage aux Croisés mais en se retrouvant ainsi sur leurs deux flancs de l’ennemi. Rendu confiant par l’apparente docilité de la flotte coalisée, l’amiral croisé lança les opérations de débarquement. La surprise fut générale dans les rangs des Croisés quand l’avant-garde de chasseurs déclencha les mines. Plusieurs dizaines d’appareils furent mis hors service par les impulsions électromagnétiques qui réduisirent à néant l’électronique embarquée. Aussitôt les croiseurs coalisés ouvraient le feu sur les arrières gardes de l’ennemi et ses transports de troupes. Conscient de la marge de manœuvre limitée dont il disposait, Deronna se contenta de pilonner les boucliers des Croisés pendant quelques minutes avant de passer en hyperespace tandis que l’ennemi se mettait péniblement en formation de combat. Il espérait que cette fois les Croisés y réfléchiraient à deux fois avant d’attaquer à nouveau.

Ce qui ne fut qu’une simple escarmouche eut une très forte répercussion au sein de la Grande Coalition. Bien qu’il n’y ait eu officiellement aucune victime dans aucun des deux camps, la bataille de Tenesha devint le scandale de Tenesha et l’amiral Deronna fut convoqué par le Sénat. Dans l’une des petites salles de conférence d’un corridor secondaire de l’immense édifice, cinq sénateurs de la commission aux affaires militaires passèrent en revue les témoignages des différents intervenants. Ce qui devait être une commission d’enquête sur les évènements survenus prit vite les allures d’une cour martiale et Deronna faisait figure d’accusé. Malgré une argumentation convaincue de l’amiral quant à l’inefficacité de l’armée au vu des règles d’engagement édictées par le Sénat et la légitimité de son action sur Tenesha, le verdict des sénateurs fut sans appel. Jugé coupable d’avoir par ses actions délibérées mit en péril la sécurité de la Grande Coalition et pour avoir effectué des actions de guerre sans l’aval du Sénat et de sa hiérarchie militaire, l’amiral Irvin Deronna fut dégradé sur le champ et exclu des cadres de l’armée pour conduite déshonorante. En égard à sa carrière sans tâche, aucune sanction judiciaire ne fut retenue. Son unité fut retirée du front jusqu’à ce que les responsabilités individuelles de chacun de ses officiers soient établies, une éventuelle dissolution de ce groupe de combat étant envisagée. Le vieux soldat encaissa le choc, mais alors qu’on lui demandait s’il avait une dernière chose à dire avant d’être reconduit hors du Sénat il regarda chacun de ses juges et leur dit « Les Croisés sont à nos portes et nous devons choisir entre la guerre et le déshonneur, vous continuez aujourd’hui à privilégier le déshonneur alors que bientôt nous n’aurons plus d’autre choix que de faire quand même la guerre ». Libéré de ses obligations envers l’armée, Irvin Deronna choisit de se retirer au loin de la politique et de tout ce qui pouvait lui rappeler son ancienne vie. Il quitta Sircona pour rejoindre son monde natal de Cehlesa où il s’installa dans une propriété reculée pour vivre paisiblement loin d’une galaxie au bord du chaos. Mais l’armée n’en avait pas fini avec lui.

En 5762 Irvin Deronna fut rappelé sous les drapeaux juste après la chute d’Arkos. Cette bataille avait suffisamment ébranlé les esprits pour que le changement de politique au Sénat mette en position de force les soutiens de l’ancien amiral dont notamment la sénatrice Tiash Kassha. Celle-ci parvint à convaincre ses collègues que seul l’amiral déchu était en mesure de reprendre l’ancienne capitale. En un temps record, Deronna rassembla son 3e GCA précédemment dissous et dont les vaisseaux avaient été affectés à d’autres unités, mais ce qui impressionna le plus ses homologues du haut commandement coalisées fut de voir avec quelle ferveur les soldats du 3e GCA accueillirent leur ancien officier dont la popularité parmi les équipages était restée intacte. Deronna triompha sur Arkos grâce à ses tactiques audacieuses qui lui avaient valu sa dose d’ennuis à l’époque de l’Académie Navale, mais sa revanche ne fut totale qu’à son retour sur Sircona. La médiatisation sans précédent de la seconde bataille d’Arkos avait offert à Deronna un statut de héros pour la population et les militaires habitués aux replis successifs de la flotte coalisée, et avec la disgrâce du Grand Amiral Oggan rendu responsable du manque de combativité de l’armée et jugé inapte à conduire des opérations de guerre, Irvin Deronna fut promu Grand Amiral et nommé commandant en chef des forces armées de la Grande Coalition.

Bien que meurtri par la perte de son fils aîné, le capitaine Ferris Deronna, à la bataille d’Arkos, le nouveau Grand Amiral lança aussitôt en fonction une campagne de reconquête des territoires abandonnés aux Croisés en s’appuyant sur des officiers de confiance, mais surtout compétents. La série de combats qui s’ensuivit permit à la Grande Coalition de récupérer une bonne portion du terrain perdu, dont un grand nombre de planètes stratégiques vitales à l’effort de guerre. Tout en dirigeant ses troupes au cœur des affrontements avec les Croisés, le Grand Amiral lança la modernisation de la flotte coalisée à travers ce qui fut appelé « les trois points de Deronna ». En relançant la production militaire et en réformant l’Académie Navale, il s’assura de disposer d’une armée moderne capable non seulement de survivre au début du conflit, mais également de contre-attaquer vers le territoire ennemi. Il fut également à l’origine de la création du Centre de Conventone en 5770, et bien qu’il n’y ait que vaguement participé, la majorité de cet accomplissement étant l’œuvre du Grand Sage Sirice, son nom resta associé au projet.

Irvin Deronna meurt d’une rupture d’anévrisme en 5776 alors qu’il avait lancé une série d’opérations destinées à exploiter le succès de l’attaque du secteur 567. Sa mort brutale bien qu’elle fut un choc moral pour la Grande Coalition n’eut aucun impact direct sur l’armée. En 5776 les réformes apportées par l’ancien amiral donnaient leurs premiers fruits et aussi bien le haut-commandement coalisé que ses officiers de terrain et ses troupes avaient gagné la compétence nécessaire pour poursuivre la guerre en se retrouvant livrée à eux-mêmes. Le Grand Amiral Irvin Deronna eut droit à des funérailles grandioses auxquelles assistèrent les trois quarts du Sénat et des officiers supérieurs de la flotte. L’amiral déchu avait fait son entrée au panthéon des héros de la Grande Coalition.


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RPiste - Historien d'Origins Return
"Les mots sont les passants mystérieux de l'âme"
Victor Hugo, Les contemplations


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